L’hyperconnexion impacte aussi l’environnement

Hyperconnexion et environnement

Cet article a été rédigé par Souha KHARRAT, étudiante du Master ICONES et apprentie au sein des Laboratoires Arkopharma (2019 à 2020)

Le numérique est en perpétuelle évolution. Il participe à la croissance économique et au développement social, mais il a aussi un fort impact environnemental. L’empreinte énergétique due à la transition numérique est loin d’être virtuelle. L’écologie digitale est un concept de rationalisation des usages des outils numériques afin de diminuer notre empreinte carbone digitale.

L’envoi des mails fait partie intégrante de notre quotidien privé et professionnel, mais leur nuisance environnementale est bien réelle. Derrière le clic d’envoi, des serveurs informatiques travaillent non-stop.

Notre connexion se traduit par un ensemble de données. Ces données sont stockées dans des centres de données appelés data centers. Ces infrastructures contiennent des centaines de serveurs et de milliers de kilomètres de câbles qui dégagent une quantité énorme de chaleur.

Le bon fonctionnement de ces machines exige que la température, l’hygrométrie et la pureté de l’air soient maîtrisées. De ce fait, ils sont en permanence climatisés. Cela se traduit par une colossale consommation énergétique.

Dans leur ouvrage La Face cachée du numérique (Paris, l’Echappée), Fabrice Flipo, Michelle Dobré et Marion Michot dénoncent cette réalité. Ils assurent que la consommation des data centers dépasse celle du trafic aérien. Elle représenterait 1,5 % de la consommation énergétique et 2 % des émissions de carbone mondiales.

Source: e-immobilier.credit-agricole.fr

La face cachée du mail

Pour parvenir jusqu’à son destinataire, un mail parcourt près de 15 kilomètres de câbles. En 2014, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) a estimé qu’1 Mo envoyé équivaut à 15g de CO2. L’impact varie en fonction du poids des courriels échangés. 10 mails/jour à des destinataires variés pendant un an correspondent à 110 kg de CO2, ce qui se traduit par des milliers de km d’essence consommés en voiture.

Pour une digitalisation plus écologique

Se connecter, oui, mais avec modération. Il faudrait d’abord penser à baisser la luminosité des écrans des outils numériques. En effet, une trop forte luminosité est nuisible pour les yeux mais également pour la planète. Il faudrait aussi supprimer régulièrement les mails inutiles, se désabonner des newsletters non lues, réduire la taille des pièces jointes envoyées mais également des photos et vidéos publiées sur les réseaux sociaux. Enfin, il faudrait également bloquer la lecture automatique des vidéos lors d’une recherche sur le Web, ou encore éteindre l’ordinateur en cas de non-utilisation au lieu de le laisser en veille. Tous ces gestes réduisent considérablement la consommation d’énergie et l’empreinte carbone numérique de l’utilisateur.

Source: trustmyscience.com

 

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