Etudiant du Master 2 ICONES, Pierre Nicolle est apprenti au sein de la Préfecture des Alpes-Maritimes. Véritable globe-trotteur dans l’âme, Pierre est un jeune homme dynamique et altruiste. Le Havre, la Hongrie, son service civique, l’organisation de la visite du Président de la République : découvrez son parcours atypique et les raisons pour lesquelles il a rejoint notre Master de communication numérique en alternance à Nice.
Pourquoi avez-vous choisi le domaine de la communication ?
En réalité, la communication n’est pas une vocation. Lors d’un salon de l’étudiant organisé au Havre, j’ai découvert le diplôme universitaire technologique (DUT) spécialisé en information et communication. J’ai réussi à intégrer la formation – dans la même ville – en choisissant l’option publicité. Le DUT m’a fait découvrir les différents aspects des sciences de l’information et de la communication (SIC) à travers un ensemble d’enseignements pratiques et théoriques. J’ai effectué deux stages en entreprise. Ils m’ont permis de m’initier au monde professionnel de la communication. Durant cette période, j’ai également été élu président du bureau des étudiants en Info-Com. Au final, j’ai beaucoup aimé ma formation et j’ai donc décidé de poursuivre mes études dans le domaine de la communication.
Pouvez-vous nous raconter la suite de votre parcours ?
Par la suite, j’ai eu la possibilité d’effectuer un DUETI (Diplôme Universitaire Et Technologique International) via le programme Erasmus. J’ai décidé de partir étudier à Budapest, en Hongrie. Pendant deux semestres, j’ai suivi les enseignements d’un Bachelor Business and Management. Cela m’a permis de valider une licence 3 en économie et gestion à l’Université du Havre.
Une fois ma licence obtenue, j’ai décidé de faire une année de césure. J’ai réalisé un service civique de huit mois en communication à Nice, au sein de la compagnie de danse contemporaine /TranS/.
Depuis septembre, j’ai commencé une formation diplômante (BAC+5) en alternance grâce à mon admission au sein du Master ICONES. J’ai signé un contrat d’apprentissage avec la préfecture des Alpes-Maritimes. Plus particulièrement, je travaille au bureau de la communication interministérielle. Le bureau est au sein du cabinet du préfet.
Quelle est la valeur ajoutée de votre année Erasmus et de votre service civique ?
Erasmus, c’est une vraie aventure. Je suis parti m’installer à l’autre bout de l’Europe dans mon premier appartement, loin de ma famille et de mes amis. Cette année a été ponctuée de rencontres avec des étudiants venant de pays et cultures différents. J’ai également eu l’occasion de voyager vers d’autres pays européens. Tout cela m’a permis d’acquérir une autre vision du monde et une certaine ouverture d’esprit.
Concernant mon service civique, cela a été un nouveau défi à relever. J’ai choisi cette mission pour les compétences requises en communication. Je n’avais aucune connaissance du milieu artistique et plus particulièrement de la danse contemporaine. Je devais donc adapter mon savoir-faire à un milieu inconnu. Ce service civique est une expérience professionnelle originale dans mon parcours de communicant.
« En relation avec l’Élysée, nous avons pris part à l’organisation de leur visite. »
Pourquoi avoir choisi le Master ICONES pour poursuivre votre formation ?
Le contenu des enseignements dispensés par le Master ICONES ont suscité ma curiosité. Spécialisé dans le numérique, le Master forme les étudiants à devenir des stratèges de la communication 2.0. De plus, j’ai souhaité m’orienter vers une formation en alternance pour acquérir une expérience professionnelle significative. Enfin, le Master ICONES est l’unique formation à m’avoir laissé réaliser une année de césure pour pouvoir effectuer mon service civique.
Pour quelles raisons avez-vous choisi d’effectuer une alternance au sein de la Préfecture des Alpes-Maritimes ?
J’ai préféré choisir un travail qui consiste à informer mes concitoyens au lieu de communiquer pour vendre un produit ou un service. Dans cette optique, j’ai principalement recherché un poste au sein d’une institution publique. L’agence Bosnakian Communication m’a fait parvenir une offre d’alternance au sein du Bureau de la Communication Interministérielle de la préfecture des Alpes-Maritimes. Ma candidature a été retenue et j’ai signé mon contrat d’apprentissage.
Grâce à mon alternance, j’ai le sentiment d’être utile pour la population des Alpes-Maritimes. Je les informe sur des thèmes qui les concernent directement. Chaque jour, nous traitons de sujets différents en lien avec l’actualité. C’est ce qui me plaît dans mon travail. Plus généralement, c’est une fierté de travailler pour une grande institution comme le Gouvernement.
Êtes-vous bien intégré au sein de votre équipe ? Quelles sont vos principales missions ?
J’ai été très bien accueilli à la préfecture. Mes collègues m’ont parfaitement intégré au sein de l’équipe : travailler ensemble est un vrai plaisir. Ma mission principale est la gestion des réseaux sociaux. Je rédige un plan de publication hebdomadaire en sélectionnant des sujets pertinents pour informer la population. Lorsque cela est nécessaire, je réalise des visuels. J’aide également à répondre aux questions posées par la presse.
Cet été, j’ai pris en charge la stratégie de communication 360° du projet France Relance (un plan de relance historique de 100 milliards d’euros pour redresser durablement l’économie française et créer de nouveaux emplois). En autonomie, j’ai eu différentes responsabilités : gérer le budget, définir les canaux de communication et les périodes de diffusion, être en contact avec les commerciaux, réaliser les visuels, effectuer le suivi des campagnes etc.
Plus particulièrement, j’ai réalisé un publi-rédactionnel dans toutes les éditions papier de Nice-Matin et également sur leur site internet. Aussi, j’ai créé une campagne d’affichage sur les bus de la ville de Cannes et Nice. Par ailleurs, j’ai réalisé des sacs à pain distribués dans 200 boulangeries des Alpes-Maritimes. J’ai mené à bien une campagne DOOH à la gare de Nice et une campagne d’affichage digital dans des établissements d’enseignement supérieurs et missions locales du département. Enfin, j’ai également réalisé une vidéo sur le sujet qui a été diffusée sur les réseaux sociaux (voir ci-dessous).
Il y a-t-il eu des moments forts dans votre travail ?
Deux événements ont été particulièrement marquants : la tempête Alex et l’attentat à la Basilique Notre-Dame.
Dans le cadre de la tempête Alex, j’ai pu observer et assister directement à la gestion de cette crise par les autorités. En ce qui concerne l’attentat à la Basilique Notre-Dame, j’ai participé activement au relais des messages d’informations à la population. L’après-midi même, le Président de la République accompagné du Ministre de l’Intérieur et du Ministre de la Justice se sont rendus à Nice. En relation avec l’Élysée, nous avons pris part à l’organisation de leur visite. Malgré leur contexte particulièrement éprouvant d’un point de vue humain, ces deux évènements ont accéléré ma professionnalisation.
« L’alternance permet de se démarquer sur le marché du travail »
Revenons à votre formation. Selon vous, quels sont les avantages et inconvénients de l’apprentissage ?
Le principal atout de l’apprentissage réside dans l’acquisition d’une expérience professionnelle majeure. À la fin du Master, je serai diplômé d’un bac+5 avec deux ans d’expérience continue au sein d’une organisation réputée. Pour un étudiant fraîchement diplômé, l’alternance permet donc de se démarquer sur le marché du travail. Par ailleurs, l’apprentissage me rend autonome financièrement. Sans mon salaire, il me serait impossible de vivre et étudier à Nice. Cependant, l’alternance implique un rythme considérable de travail. J’alterne entre les cours à l’université et mon travail à la préfecture. Il faut être capable de bien gérer son temps.
Quelle est votre principale source de motivation au quotidien ?
Ma principale source de motivation est le sentiment d’être utile. Mon rôle est d’informer – le plus clairement possible – la population des Alpes-Maritimes. Nous traitons des sujets variés, en lien avec l’actualité. L’absence de routine me plaît tout particulièrement. Dans le métier de communicant, j’aime le fait d’informer les autres et d’acquérir moi-même de nouvelles connaissances.
Rouen, Le Havre, Budapest et maintenant Nice : pourquoi tous ces changements ? N’est-ce pas trop difficile à vivre, notamment pour votre famille ?
J’ai saisi les opportunités qui se sont présentées à moi. Je souhaite vivre un maximum d’expériences différentes et notamment voyager. Je n’ai jamais regretté mes décisions. Cela a toujours été formateur. Toutefois, mes choix présentent aussi des inconvénients. Je vis loin de ma famille et de la plupart de mes amis. Je les vois rarement. Cependant, ma famille m’a toujours soutenu dans mes décisions. Elle sait que je suis heureux grâce à mes choix.
Vous êtes arrivé à Nice il y a presque deux ans. Vous avez effectué un service civique et maintenant un Master en alternance. En juin dernier, vous avez participé aux Palmes de la Com’ 2020. Vous êtes-vous rapidement intégré à la vie sur la Côte d’Azur ?
Mon installation à Nice a été une nouvelle étape dans ma vie, je dirais même un nouveau défi. Je suis arrivé dans une ville que je ne connaissais pas du tout. Je ne disposais d’aucune véritable assise. Grâce à mon contrat d’apprentissage au sein de la préfecture et de la vie étudiante au sein du Master ICONES et de l’Université Côte d’Azur, je me suis rapidement intégré au tissu local. En ce qui concerne les Palmes de la Com organisées par Azur Pro Com’, je suis heureux d’avoir été membre et président du jury étudiant. Cet événement a été l’occasion de rencontrer et d’échanger avec des professionnels de la communication implantés sur la Côte d’Azur. Une très belle opportunité pour élargir mon réseau mais aussi de représenter le Master ICONES aux yeux de tous.
Selon vous, quelles sont les caractéristiques d’un bon communicant ?
Avant tout, je pense qu’un bon communicant doit travailler avec passion et croire en lui-même. Cela se ressentira dans ses productions. Par ailleurs, la curiosité est un savoir-être fondamental : le communicant doit être en veille permanente pour trouver l’inspiration. De plus, il doit avoir un bon sens du relationnel. Cela est indispensable. En effet, les communicants travaillent régulièrement en équipe et échangent avec de nombreuses personnes. Il est nécessaire d’être à l’aise dans la discussion et ouvert aux échanges pour travailler efficacement. Enfin, je pense qu’un communicant doit être capable de s’adapter rapidement. On ne devient pas communicant en un claquement de doigts. Comme l’indique le slogan du Master ICONES : “communiquer est un métier”.
Comment envisagez-vous votre avenir professionnel à la suite du Master ICONES ?
J’envisage différentes possibilités. Tout d’abord, j’aurai peut-être une proposition de contrat à la Préfecture des Alpes-Maritimes (ou ailleurs). J’aimerais aussi repartir à l’étranger. Je songe à effectuer un Volontariat International en Entreprise (VIE), un service civique européen ou encore une mission humanitaire. Enfin, je travaille avec des amis sur un projet entrepreneurial. Ceci dit, je ne souhaite pas entamer une carrière professionnelle immédiatement après mes études. Je souhaite vivre de nombreuses expériences. Au final, cela dépendra des opportunités qui s’offriront à moi.
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Article rédigé par nos étudiants Adeline Chouet, Maé Cissé, Yasmine Khali, Pierre Nicolle et Lisa Semedo De Pina
Coordination et professionnalisation de la communication participative : Bosnakian Communication
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Contacter le Master ICONES, Master de communication numérique en alternance à Nice
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